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Thomas Voisin est Managing partner du bureau parisien.  Il a représenté des clients dans de nombreux arbitrages internationaux, tant ad hoc (notamment en vertu des règles de la CNUDCI) que dans le cadre des règles de grands centres d'arbitrage (CCI, CIRDI, LCIA, SCC, AFA, etc.). Il intervient en particulier dans des litiges relatifs aux investissements, à l'énergie, à la construction et au commerce. Son expérience comprend des arbitrages internationaux dans les secteurs du pétrole et du gaz, de l'énergie, des transports, de l’industrie minière, de l'aviation et de la chimie.

Il est classé Recommended Lawyer in international arbitration par Legal 500 EMEA depuis 2016. 

De plus, il est nommé Future Leaders in international arbitration depuis 2018 par Who's Who Legal qui estime Thomas pour son « eloquent advocacy » et son expérience considérable en arbitrage international.

Law 360 rapporte que ses pairs sont « really impressed […] with the thoroughness of the submissions produced by his firm, for which he was responsible ». Ils font l’éloge d’un avocat « unflappable, invariably courteous and a determined advocate for his client ».  Thomas Voisin a également été décrit comme étant « one to watch » et comme « a truly rare arbitration lawyer who excels both in a common law as well as a civil law framework ».

https://www.law360.com/internationalarbitration/articles/796245/q-a-with-orrick-s-charles-kaplan

En 2020, Thomas est nommé Practice Head et listé en arbitrage international par The Best Lawyers in France.

Thomas Voisin est le rédacteur en chef adjoint du French International Arbitration Law Reports : 1963-2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 (P. Pinsolle et T. Clay eds., JurisNet).  Il a publié un certain nombre d'articles dans des publications spécialisées en matière d'arbitrage et est intervenu lors de diverses conférences sur l'arbitrage.  Il est membre du groupe de pilotage du sous-comité des directives et règles d'arbitrage de l'IBA.

 

  • Thomas Voisin a notamment agi en tant que:
  • Conseil des actionnaires majoritaires de l'ex-Yukos Oil Company, demandeurs dans une série de trois arbitrages contre la Fédération de Russie relatifs à l'expropriation de leur investissement dans la société. Les réclamations sont fondées sur le traité de la Charte de l’énergie, une convention multilatérale encadrant le commerce et l’investissement dans le secteur énergétique, et la demande de réparation porte sur un montant de plus de 114 milliards de dollars américains. Cet arbitrage relatif aux investissements est le plus important jamais réalisé. Les arbitrages se déroulent conformément au règlement d’arbitrage de la CNUDCI et sont administrés par la Cour permanente d’arbitrage (CPA) à La Haye. Par une sentence partielle en date du 30 novembre 2009, le Tribunal Arbitral s'est déclaré compétent et a considéré les demandes admissibles.
  • Conseil d'un vendeur français dans des procédures d'arbitrage et de détermination du prix par un expert en relation avec des contrats de fourniture de gaz de long-terme. Le différend concerne l'interprétation de la stipulation relative à la révision du prix et les domaines respectifs des procédures d'arbitrage et de détermination du prix. Le droit français s'applique.
  • Conseil d’un acheteur européen de gaz dans un arbitrage CCI à Londres contre un vendeur européen de gaz. Le différend portait sur une demande de révision du prix du gaz liée à la déconnexion entre les prix du gaz et les prix du pétrole. Le droit anglais s’appliquait.
  • Conseil de la filiale d'un groupe industriel européen, défendeur dans un arbitrage CCI à Paris initié par deux sociétés nord-américaines. Le différend portait sur un contrat pour la fourniture de composants aéronautiques. Le droit français s'appliquait et la langue de la procédure était l'anglais.
  • Conseil d'une société européenne dans le domaine de la chimie, défendeur dans un arbitrage ad hoc à Londres initié par la filiale européenne d'une société du Moyen-Orient dans le domaine de la chimie. Le différend portait sur un contrat de fourniture de long-terme et soulevait des problématiques complexes de droit européen de la concurrence. Le droit anglais s'appliquait et la langue de la procédure était l'anglais.
  • Conseil d'une société européenne de transport dans un litige l'opposant à deux sociétés européennes de chemins de fer, à la fois devant les juridictions françaises et un tribunal arbitral constitué sous l'égide de la CCI. Le différend portait sur un ensemble contractuel complexe et concernait le manque à gagner dû à la rupture de relations commerciales établies. L'affaire soulevait des problématiques juridiques complexes liées à l'interaction entre les procédures arbitrale et judiciaire.
  • Conseil d'une société détenue par un Etat africain, spécialisée dans le domaine de l'énergie, dans une procédure de conciliation avec une importante société nord-américaine également spécialisée dans le domaine de l'énergie. Le différend portait sur l'adoption par un Etat africain d'une nouvelle législation fiscale. Le montant en jeu était de plusieurs milliards de dollars américains.
  • Conseil d'Electricité de France (EDF) en qualité de demandeur dans une procédure d'arbitrage de la CNUDCI contre la République de Hongrie. Le différend porte sur la résiliation des contrats d'achat d'électricité mis en place lors de la privatisation du secteur de l'électricité. Les réclamations sont fondées sur le traité de la Charte de l'énergie et la procédure est régie par le règlement CNUDCI.
  • Conseil pour le compte d'une société de construction dans une procédure d'annulation devant la cour d'appel de Paris d'une sentence rendue par un tribunal arbitral constitué sous l'égide de la CCI. Dans son arrêt en date du 12 février 2009, la cour d'appel de Paris a annulé la sentence arbitrale au motif qu'il existait un conflit d'intérêt entre le président du tribunal arbitral et l'une des parties à l'arbitrage. Cet arrêt a par la suite été cassé par la Cour de cassation, qui a renvoyé l'affaire à la cour d'appel de Rennes. La cour d'appel de Rennes a confirmé l'annulation de la sentence arbitrale par un arrêt en date du 24 novembre 2011.
  • Université d'Oxford
    (M.Jur., 2007)
  • Université Paris II Panthéon-Assas
    (Maîtrise, avec mention, 2002; DEA, Droit Européen, avec mention, 2003; DESS, Arbitrage et Modes Alternatifs de Règlement des Différends, avec mention, 2004)
  • Avocat au Barreau de Paris
  • Français
  • Anglais
  • Shearman & Sterling, LLP:
    • Collaborateur, 2007-2012
  • Legal 500 EMEA 2023-2024: France-in Dispute Resolution: International Arbitration (Tier 1)- Leading Individual 
  • The Best Lawyers in France, 2020-2023, nommé dans la catégorie International Arbitration
  • The Best Lawyers in France, 2023, nommé dans la catégorie Arbitration et Mediation
  • Who's Who Legal, 2022 & 2023, nommé leader mondial de l'arbitrage
  • The Best Lawyers in France, 2020, nomméPractice Head; Next Generation Partner in Dispute Resolution: International Arbitration (Tier 1)
  • Who's Who Legal, 2020 & 2021, nommé Arbitration Future Leaders. WWL says : "Thomas Voisin is hailed for his “strategic” approach to arbitration proceedings by peers who commend his “clear and concise writing skills”.
  • Who's Who Legal, 2020, Legal Marketplace Analysis for France, Arbitration. Editorial : “Thomas Voisin stands out for his “eloquent advocacy” and his considerable international arbitration experience.”
  • Who's Who Legal, 2020, nommé National Leader in Arbitration (France)
  • Leaders League, 2019, listé comme Incontournable en Arbitrage International (Guide annuaire Décideurs Contentieux & Arbitrage)
  • Rédacteur en chef adjoint, French International Arbitration Law Reports: 1963-2007, 2008, 2009 ; à paraître : 2010, 2011 (P. Pinsolle et T. Clay eds., JurisNet)
  • Enforcement of Interim Relief in Investor/State Arbitration, in ENFORCEMENT OF INVESTMENT TREATY ARBITRATION AWARDS: A GLOBAL GUIDE, Julien Fouret, Castaldi Mourre, éditeur consultant (Editions Globe Law and Business, février 2015) (avec P. Pinsolle)
  • Paris Court of Appeal, 10 April 2014, Pôle 1, Chambre 1, RG N°13/13075, Case Note, EUROPEAN INTERNATIONAL ARBITRATION REVIEW, Vol. 3:1, 2014